Nom : Tanemura
Prénom : Yuki
Âge : 16 ans
Sexe : Masculin
Sexualité : Hétérosexuel, du moins à ce qu’il en sait
Appartenance : Etudiant
Ville d'origine : Tokyo
Histoire : Il était une fois, en 1986, une jeune fille anglais de bonne famille : Jane Ellis. Tout lui réussissait, elle était belle et intelligente, le genre de personnes que toutes les petites filles rêvent de devenir. A peine âgée de vingt cinq ans, elle venait d’obtenir un avancement inespéré pour sa carrière de journaliste : un poste de correspondante à Tokyo pour un grand quotidien londonien. L’expatriation était loin de lui faire peur, et son ambition et son talent comme seuls bagages, elle s’envola pour le Japon.
Et le conte de fée continuait. Arrivée durant l’été, Jane était confortablement installée dans un immeuble moderne du centre de la ville. Elle avait encore quelques difficultés avec la langue japonaise, mais l’avenir lui souriait toujours. Durant le mois de novembre, elle rencontra lors d’un reportage celui qui allait devenir son mari : Masataka Tanemura, industriel ayant fait fortune dans l’édition.
Ce fut un véritable coup de foudre, comme on en voit que dans les romans. Ils se marièrent en janvier 1989, et s’ils n’eurent pas beaucoup d’enfants, Jane accoucha d’un magnifique petit garçon l’année suivante, le 6 février 1990. Il s’appelait Yuki Tanemura, et lui aussi était promis à un avenir radieux.
Seulement, Jane avait mal calculé l’impact qu’aurait un nourrisson sur sa précieuse carrière. Elle fut obligée de la mettre entre parenthèse. Durant six longs mois, elle resta chez elle pour s’occuper du bébé et à rêver de son brillant avenir. Elle serait si fière d’être la mère de Yuki Tanemura qu’elle oublierait ce sacrifice. Ainsi, l’enfant devint petit à petit la projection de toutes les ambitions de sa mère, puis de ses deux parents.
Le petit garçon grandit peu à peu dans cette drôle d’ambiance. Ses parents le poussaient sans cesse à atteindre la perfection. Leur entourage s’attendait également à un enfant exceptionnel, le résultat sublimé du mélange de deux êtres aussi exceptionnels que ses parents. Quand aux enfants de son école primaire, ils le jalousaient : Yuki avait tout ce qu’il pouvait désirer. Rien ne semblait trop beau pour lui.
Il aurait pu facilement devenir un de ces petits prétentieux qui jouent les caïds des bacs à sable. Il aurait pu être parfaitement heureux, ou du moins le paraître. Mais non, pas du tout. Il était discret, timide, renfermé sur lui-même, écrasé par le poids de la pression familiale. La plupart du temps, les autres finissaient par le trouver si insignifiant qu’ils l’ignoraient. Il devenait ainsi petit à petit transparent ; et cela lui convenait parfaitement.
Yuki travaillait dur pour satisfaire ses parents, et ses efforts payaient. Il fit ses études dans un prestigieux collège de la capitale, avant de réussir l’examen d’entrée d’un lycée tout aussi côté. Mais les attentes de ses parents étaient sans cesse revues à la hausse. L’adolescent qu’il était devenu ne s’était pas encore rendu compte du cercle vicieux dans lequel il était enfermé : il continuait à tout faire pour satisfaire ses parents et garder ce petit monde si parfait aux yeux des autres intact.
Mais quelque chose d’aussi parfaitement faux ne pouvait pas durer. Tout s’écroula en 2004, l’année de ses quinze ans. Un divorce vint détruire la parfaite petite famille. Le petit monde parfait de Yuki partit en fumée d’un seul coup. Sa mère repartit vivre en Angleterre, sur la côte sud, alors que son père restait à Tokyo. L’argent avait été le plus gros sujet de dispute, ce qui était somme toute normale à la vue de la fortune familiale. Mais la garde de l’enfant, personne ne s’en soucia pour deux yens.
C’est à ce moment là qu’il comprit. Il prit conscience qu’il existait un autre monde à l’extérieur, avec d’autres gens, comme cette si gentille assistante sociale. Des gens qui se soucieraient de son opinion, qui ne le jugeraient pas en permanence, qui n’exigeraient pas toujours plus que ce qu’il pouvait donner. Il comprit qu’il pouvait devenir un être à part entière, et pas seulement le réceptacle des fantasmes de ses parents.
Finalement, il resta au Japon avec son père. On était déjà en 2005 et son entrée au lycée approchait. Il savait qu’il devait absolument s’éloigner de sa famille pour découvrir son individualité proche. Il laissa donc tomber les lycées prestigieux de la capitale et don choix se porta sur un internat de Kyoto : Yume no Tsuki. Il y est actuellement étudiant de deuxième année
Description physique : Yuki ressemble beaucoup à sa mère, ce qui lui donne un physique assez occidentale. Il est grand pour un japonais, il mesure en effet un bon mètre 80. Ses yeux sont très peu bridés et d’un bleu assez clair et lumineux. Son regard est d’ailleurs souvent, si ce n’est toujours, pétillant de gaieté et de joie de vivre. Il laisse pousser ses cheveux noirs, seul véritable héritage génétique de son père, et les laisse toujours en désordre dans le seul but d’énerver les adultes représentant l’autorité, et par extension ses parents. Son visage est assez fin, sans qu’il soit véritablement efféminé. Il essaie de conserver au maximum un corps bien bâti en faisant du sport et de la musculation, mais il reste tout de même fin, à son grand désespoir.
Description psychologique : Sa personnalité a radicalement changé à partir du moment où il s’est échappé de chez lui. Toujours souriant, toujours rieur, toujours une blague à sortir, à tel point qu’il en devient parfois lourd pour des personnes appréciant un peu de calme, surtout les professeurs dans leurs salles de cours… Malgré ce côté extrêmement sociable, il du mal à avoir de véritables relations approfondies avec qui que ce soit, en amour ou en amitié. Il est maladroit avec les sentiments des autres et un peu gaffeur sur les bords… Du coup il n’est pas vraiment de bon conseil, ou en tout cas il n’a pas du tout confiance en lui sur ce point. Difficile chez lui également d’obtenir une oreille attentive. Ce n’est ni de la méchanceté ni de l’égoïsme, c’est seulement que ce genre de situation le mets mal à l’aise. Mais malgré tout, c’est plutôt quelqu’un d’agréable compagnie et intelligent. Par contre, une fois qu'il a décidé qu'il ne vous aimait pas, il fera tout pour vous pourir la vie, même s'il est incapable d'être réellement méchant.
Ce qu'il aime/aime pas :
Aime : embêter les adultes en général, surtout ses parents. Une crise de nerfs de la part de sa père représente son plus beau cadeau de Noël… Il aime rire, raconter des blagues douteuses et pas toujours drôles, faire les 400 coups, bouger, draguer les filles, lui-même
Aime pas : les jours de pluie, être enfermé, rester sage, passer des heures à étudier, obéir, ses parents, être rabaissé, qu’on le prenne pour une fille, les poireaux.
