premier jour, premiere balade.

Quelques heures plus tôt, Edwige était arrivée dans la limousine de son "père" au pensionnat. Elle avait déjà déposée ses bagages dans sa chambre et remontée son mécanisme avec sa petite clé qu'elle gardait toujours autour du cou.
Après cela, elle sortit de sa chambre pour explorer le batiment comme son maître lui avait conseillé.

De son petit pas préssé elle parcouru les nombreux couloirs et passa devant toutes sortes de salle. Tellement qu'elle finit par se perdre et dû au final se réferer au plan de secour affiché sur le mur.
C'est là qu'elle découvrit qu'il y avait un gigantesque balcon, une espèce de terrasse. Intriguée, elle décida d'y aller juste pour voir. Peut être aussi pour profiter des quelques raillons de soleil qu'il y avait ce jour là.

Une fois là bas, elle s'approcha de la rembarde, et regarda la vue qui s'étalait sous ses yeux. Elle esquissa un sourire, puis ferma les yeux un instant tentant de sentir le vent qu'elle ne percevait pas sur sa peau artificiel. Tout ce qu'elle pouvait sentir c'était ses rubans de satin qui claquaient à ses oreilles.

*Que je suis idiote de vouloir jouée encore plus à l'humaine*

Le vent s'était levé durant la matinée et avait lavé le ciel de tout nuage. Le temps était donc magnifiquement clair, bien qu'un peu froid. C'était normal pour la saison après tout... Mais Yuki n'était pas frileux. Du moment qu'il faisait beau, il était content. Vêtu d'un simple T-shirt et d'une bonne veste noire, il avait décidé de sortir sur le balcon. C'était partciluièrement agréable les jours comme aujourd'hui où le vent soufflait fort. On avait presque l'impression d'être à la proue d'un immense bâteau voguant sur un océan d'herbe verte.

A peine avait-il passé la porte qu'il remarqua une fille qu'il ne connaissait pas. Nouvelle dans l'établissement. En tout cas, Yuki la trouvait vraiment mignone. Une sorte de gothic lolita... Elle n'ait pas vraiment "belle" ou "sexy", mais bien "mignone". Il s'avança vers elle.

"Salut toi ! T'es nouvelle ? Je t'ai jamais vu avant... Moi c'est Yuki Tanemura. Enchanté !"

Il esquissa une parodie de révérence, un sourire qui n'avait rien de moqueur aux lèvres. Puis d'un petit saut il s'assit sur la rembarde du balcon.

"Salut toi ! T'es nouvelle ? Je t'ai jamais vu avant... Moi c'est Yuki Tanemura. Enchanté !"

La poupée se retourna vers le jeune homme qui s'était adressé à elle. Un instant elle le dévisagea, puis détourna son regard. Elle préferais de loin regarder la ville au loin que cet illustre inconnu qu'elle trouvait bien familier avec elle.
Depuis le temps où elle se prostituait, elle se méfiait des hommes en général. Le seul à qui elle pouvait faire confiance c'était Mister Lomack, car elle savait qu'il avait été castré pendant la seconde guerre mondiale. A cette époque il n'avait que 12 ans mais il faisait déjà parti d'un réseau de résistant dans le sud de la France. Malheureusement, un jour la gestapo l'attrapa alors qu'il sabottait les lignes téléphonique. Il se fit torturer et c'est là qu'il perdit sa virilité.

Mais revenons à nous moutons, l'histoire ici ne parles pas de ça.
Edwige se rendit compte qu'elle ne pouvait pas ignorer son interlocuteur de cette manière, elle connaissait tout de même les règles de bienséance. Son créateur au 17e siècle avait pris soin de lui apprendre toute ces choses car elle était tout de même destinée au Dauphin.
Elle se retourna pour faire face au jeune homme, puis le plus gracieusement possible s'inclina tout en disant.

"Je m'appelle Edwige de l'Epervier, Enchanté de faire votre connaissance monsieur Tanemura."

Elle se releva délicatement et lui souris. Elle détestait toutes ces courbettes et ces politesses mais il fallait bien le faire, et puis détester n'était pas le bon, elle ne pouvait pas vraiment ressentir ce genre de sentiment. Comme pour tout, cela la laissait indéfferente.

Soudain elle sentit quelque chose qui se dérobait sous elle. Ses jambes se firent toutes molles et la poupée perdit son équilibre. A terre elle tentat de se relever mais c'était impossible, plus rien ne voulait marcher. Quelque chose qui ressemblait à de la panique s'empara d'elle, elle avait portant remonté son mécanisme.
Il y avait comme un petit problème technique qui s'il continuaut allait la trahir.

La fille se présenta sous le nom d'Edwige et l'appelait "monsieur Tanemura". Cela lui rappelait désagréablement les domestiques chez son père qui le traitait aussi avec une déférence qu'il trouvait exagéré. C'est vrai quoi, on était plus au XVIIème siècle ! En plus, elle lui faisait la révérence... Yuki n'était pas vraiment agacé par cette attitude. Plutôt surpris. Il n'avait jamais vu quelqu'un de son âge se comporter de la sorte...

"Heu tu sais, tu peux m'appeler Yuki tout simplement ! Je suis pas si vieux... T'es en quelle année ?"

Puis il se passa quelque chose de bizarre, Edwige s'écroula comme si ses jambes étaient devenues du coton. Elle avait l'air paniquée, et Yuki un peu aussi à vrai dire... Qu'était-il sensé faire ? Elle avait peut-être un problème grave ? Il sauta de son perchoir pour attérir accroupi devant sa camarade.

"Hé ça va ? Tu veux que je t'emmène à l'infirmerie ? Attends, je vais t'aider à te relever..."

Il passa son bras dans le dos de la jeune fille pour la soulever. Elle n'était pas très lourde et il y arriva sans trop de mal, mais il voyait bien que ses jambes ne la portaient plus du tout. C'était encore un truc de fille ou quoi ? Jetant un regard derrière lui, il apperçut une autre fille perchée sur la rembarde.

"Heu excuse-moi ! Tu peux m'aider ? C'est normal ce qui lui arrive ?"

Il n'avait aucune idée de qui était cette fille capuchonnée, mais il était prêt à recevoir n'importe quelle forme de soutien. Même si c'était sans doute la dernière chose à faire de prévenir d'autres personnes et qu'il aurait mieux fallut qu'il reste discret...

Yuki se précipitas pour aider la petite poupée en difficultée à se relever. Il la soutint dans ses bras, mais cela était bien inutile car les jambes d'Edwige ne voulait toujours pas répondre, ce qui la troublait. Elle ne comprenait, elle les avaient pourtant bien huilées avant de partir et avait remontée son mécanisme.

Le jeune homme émit l'idée d'aller à l'infirmerie mais ce n'était pas ça qu'il lui fallait, elle aurait plutôt besoin d'un horloger ou d'un tout autre professionnel de smécanisme compliqués.
Elle s'accrocha à son bras et dis tranquilement:

"Non pas l'infirmerie, on ne pourras rien faire pour moi là-bas." Elle le regarda, "pourriez-vous plutôt me porter jusqu'au transat le plus proche s'il vous plaît? Je suis sur qu'une fois étendue, cette petite faiblesse me passeras."

La poupée se sentait mal, elle était génée par le fait qu'il soit là et qu'il y ai cette jeune fille aussi. Elle allait devoir jouer les malades. Alors qu'elle avait simplement à enlever sa botine et vérifier en dessous de sa peau ses rouages qui s'étaient stoppés.
Pour le moment, il fallait qu'elle remette cela à plus tard et qu'elle trouve un moyen pour les éloignés.

A nouveau, Yuki leva les sourcils de surprise. Elle ne voulait pas aller à l’infirmerie ? Mais pourquoi ? Décidemment, il ne comprendrait jamais rien aux filles… Enfin là, ce n’était pas totalement de sa faute, puisque son interlocutrice n’était pas totalement une fille. Mais cela, il ne le savait pas… Il préféra donc se taire et l’aider à s’allonger dans le transat avec l’aide de l’autre fille, plutôt que de demander des explications qui allait l’embrouiller encore plus. De toute façon, il n’avait pas vraiment envie d’écouter une quelconque explication qui risquerait de le mettre mal à l’aise… Si elle ne voulait rien dire, ce n’était pas lui qui allait la forcer !

Il fut encore plus étonné d’apprendre que la deuxième était un ange.

*Hein ? Une ange ? Une vraie ange ? Mais je croyais qu’ils avaient des grandes ailes blanches avec une auréole et tout et tout… Et puis si elle est une ange, elle est morte non ? Alors qu’est ce qu’elle fait ici ?*

Tout cela était un peu confus pour lui. Mais bon, il ne fallait pas juger les gens sur ce genre de critère après tout… Surtout si elle pouvait aider Edwige c’était plutôt une bonne opportunité ! Mais le pauvre garçon n’était pas au bout de ses surprises….

« Comment ça, "pas vraiment humaine" ? »

Il n’avait pas l’air malin, les yeux grands ouverts et ronds comme des billes. Dans un dessin animé, sa mâchoire se serait sans doute décrochée et serait tombée par terre… Mais là il se contentait de faire passer son regard d’Edwige à l’ange sans rien comprendre. En fait, il n’était même pas sûr de vouloir savoir mais bon… Là, il en savait trop ou pas assez.

Lorsqu'Edwige vis l'air troublé du jeune homme, elle lança un regard noir à Tsaeku. Mais pourquoi avait elle parlée et comment le savait elle, maintenant elle était démasquée et allait devoir soit trouver une excuse, soit réveler sa réelle identité.

Elle se calla dans le transat et pris la main de Yuki pour attirer son attention. Elle lui tira la manche pour le forcer à s'asseoir à ses côtés. Il était si troublé que ce ne fut pas difficile de lui faire faire cela.
Elle plongea son regard dans le siens et posas ses mains sur les siennes.

"Si tu veus bien je vais t'expliquer, mais je tiens à ce que tu saches que ce que je vais révéler est un secret, qu'il faut que tu gardes pour toi.
Je veus que tu me promette de ne le réveler à personne. Entendu?"

Elle attendit que le garçon acquiesse de son air hébêté avant de continuer.

"Bien! donc non je ne suis pas humaine, je suis plutôt ce qu'on appelle dans la littérature de science fiction d'aujourd'hui ce que l'on appelle un androïde. Je ne suis qu'un automate, une poupée possédant un semblant de vie et d'émotion.
Personne au pensionnat n'est au courant de cela, vois tu? C'est pour cela que tu ne dois rien. Et c'est un peu effrayant comme révélation n'est ce pas. Je ne voudrais pas devenir une bête de cirque..."

Elle se retourna vers l'autre jeune fille qui était toujours présente, et la regardas peut être un peu durement.

"Toi non plus, s'il te plaît! ne dis rien de tout cela."

En fait, Yuki se disait qu’il aurait peut-être dû faire semblant de ne rien entendre vu l’air contrariée de l’ange… et d’Edwige aussi d’ailleurs. Bah tiens, il avait encore fait une boulette pour changer… Avant d’avoir pu s’excuser, la « non-humaine » l’attira vers elle et le fit asseoir. Il obéit docilement, comme si sa volonté était totalement occultée par son ébahissement. Elle le regarda dans les yeux, et le jeune homme compris que l’heure n’était pas à la plaisanterie.

Elle commença à lui raconter son histoire et il eut envie un instant de se boucher les oreilles, ne sachant pas si apprendre un tel secret n’aurait pas des conséquences aussi inattendues que désagréables. Mais il acquiesça comme si sa tête avait bougée toute seule. C’est vrai que d’un côté il mourrait d’envie d’en savoir plus mais… De toute façon, ce qui était fait était fait ! Et il n’était pas du genre à répéter un secret de toute façon. Plutôt à l’oublier en fait.

Un ange passa, si l’on peut dire ainsi, après la révélation de la véritable nature d’Edwige. Yuki avait un peu de mal à digérer tout ça. Il était le seule garçon normal dans cette école ou quoi ? Au moins, ici on ne risquait pas de le regarder de travers parce qu’il était différent comme avant… Les autres étaient bien plus étranges. Il avait l’impression qu’une nouvelle dimension s’ouvrait devant lui. Comme si elle avait toujours été là mais qu’il ne l’avait jamais vu. Le monde extérieur était finalement bien plus vaste que ce qu’il pensait. Mais… Cela était loin de lui déplaire, ni même de l’effrayer.

Non, Edwige ne lui faisait pas « peur ». Il était intrigué et ne comprenait pas tout. Il ne saisissait pas très bien les tenants et les aboutissants de cette histoire. Il se sentait particulièrement fade, comme di son rôle de passe muraille revenait pour lui coller à la peau. Il finit par reprendre la parole.

« Oui, je comprends que tu ne veuilles pas que ça se sache. Je ne dirais rien ne t’en fait pas. Je suis loin de tout comprendre à ta situation, mais… Je vais faire de mon mieux pour faire comme si je ne savais rien. Je suis peut-être qu’un type normal, mais tu peux me faire confiance, je sais garder un secret. »

Puis il regarda ses jambes.

« Et ton problème de jambe alors… Ca à un rapport avec le fait que tu sois une machine ? Comment on peut t’aider alors ? S’il faut te réparer, ça ne va pas poser problème ? »

Mais il n’était pas au bout de ses surprises. L’ange à son tour leur demanda de garder le secret de sa véritable nature. Puis elle grandit légèrement, modifiant son apparence physique et de grandes ailes blanches poussèrent dans son dos, avant que son corps ne revienne à la normale.

« Oui, oui, je ne dirais rien pour toi non plus… Mais, ouah ! Je ne savais même pas que les anges existaient ! Désolé, je dois passer pour un parfait idiot… »

Edwige regarda d'un oeil perplexe la transformation de Tsaeku. C'était impressionnant mais il n'était pas néscessaire qu'elle se révele à eux si vite. Le pauvre Yuki devait encaisser cela d'un seul coup maintenant, cela devait être dur pour quelqu'un d'apprendre tout à coup qu'il y a une poupée cachée dans son pensionnat et des anges aux ailes blanches.

Quand le petit spectacle fut finit, Edwige se retourna vers le jeune homme et lui dit:
"Oui, mes jambes sont paralysées parce qu'il y a quelque chose qui ne vas pas, je ne sais pas pourquoi mais mes rouages se sont arrêter."

Elle releva ses jupons et baissa la chaussette de sa jambe gauche puis palpa de long en large pour comprendre d'où pouvait bien venir ce petit problème technique.
Elle sentit que tout était bloqué, rien ne voulait avancé. Il lui fallait les outils que Mister Lomack lui avait donné pour réparer cette panne, mais les outils étaient dans sa chambre et elle ici, paralysée.
Elle s'adressa alors à nouveau au garçon:

"Puis je te demander un service? Pourrais tu me porter jusqu'à ma chambre s'il te plaît? Là bas j'aurais de quoi me réparer. Après je t'offrirais un goûter digne de ce nom, si tu le veux bien..."

Elle était consciente que c'était un peu déplacé ce qu'elle lui demandait là, mais elle n'allait tout de même pas rampée jusqu'à sa chambre!

La poupée ne semblait pas vraiment ce qui lui arrivait. Yuki s'inquiétait tout de même un peu, espérant que ce n'était pas trop grave. La jeune fille commença à dénuder sa jambe pour voir ce qui se passait dessous et le jeune homme eut une forte envie de détourner les yeux. Cela l'effrayait un peu tout de même, et puis moins il savait, mieux ce serait... Mais au point où il en était, autant de ne pas détourner le regard et affronter toutes ces choses étranges qu'il découvrait. Au moins, il ne risquait pas de s'ennuyer cette année...

Edwige lui demanda de la porter jusqu'à sa chambre. Bien sûr ! Elle devait avoir besoin d'outil pour se réparer ou quelque chose comme ça. Oula, c'était tout de même bizarre de penser ce genre de chose, qu'elle pouvait se « réparer ». Bon, tout cela devenait un peu trop sérieux pour lui. Il releva les manches et fit un grand sourire exagéré à la jeune fille.

« D'accord, pas de problème ! Je suis qu'un humain, mais tu vas voir, j'ai la force de Hulk ! Hahaha ! »

il s'approcha d'elle et la souleva en passant son bras gauche sous ses jambes au niveau des genoux et le droit au niveau des épaules. Il était étonné de sa légèreté, il n'éprouva aucune difficulté à la soulever. Bah oui, il n'avait pas réellement la force de Hulk et aurait sans doute eut du mal à soulever une fille normale à bout de bras...

« Alors princesse, où est votre chambre ? Désolé, je sais pas du tout où se trouve le dortoir des filles... »

Edwige rias à la petite blague de Yuki. C'était si gentil de sa part de détendre l'atmosphère. Lui qui venait à peine d'en prendre un coup avec toutes ces révélations. Et encore, il n'avait pas tout vu.

Il la souleva facilement dans sa bras et demandas la suite du programme.

"C'est au premier étage de l'aile ouest et ma chambre est la numéro 202, je dirais de toute manière quand il faudras s'arrêter. Bien en route!"

Elle passa ses bras autour du cou du jeune homme pour ne pas perdre son équilibre et d'un geste de la main l'invitas à avancer.

[Bien je poste maintenant dans le dortoir des filles. Et j'suis désolé si ce poste est trop court je n'avais pas assez de matière pour faire plus ^^"]