l'heure de jeux commence

Côte à côte, Kéret et Edwige se dirigère vers le première étage du pensionnat, direction la salle des étudiants.
La petite salle confortable emménager spécialement pour les élèves de Yume no Tsuki était complétement vide ce qui était étonnant pour l'heure.

Edwige trotina vers le placard où était rangé tout les jeux et l'ouvrit grand. Elle en sortit un jeux de l'oie, un paquet de carte et un jeux de petits chevaux, en bref que des vieux jeux français, les seuls qu'elle connaissait.
Puis elle revint vers une petite table entourée de fauteuil plein de coussins et tout près du radiateur. Ainsi l'endroit allait être chaleureux et confortable ce qui était propice à une soirée de jeux en automne.

Elle invita d'un signe de la main Kéret à s'asseoir à ses côtés.
Elle était si heureuse de partager un moment comme celui là. Son père ne voulait jamais jouer avec elle ce qui fait qu'elle sentait bien souvent seule.

"Tu veus jouer à quoi? "

le jeune homme vit Edwige sortir une pile de jeux, et il l'accompagna jusqu'à une table, où ils s'assirent tous deux.

"Tu veux jouer à quoi ? " Lui demanda t-elle.

Mais Kéret n'avait jamais joué à de tels jeux. Lui avait toujours eu des jeux à la pointe de la technologie, son père étant riche, et ne connaissait pas ces jeux tous simples.

"Moi je n'y connait rien ! A toi l'honneur du choix..."

"Soit, je choisirais!"

Edwige avait bien du mal à cacher son enthousiasme, cela faisait si longtemps qu'elle n'avait ouvert une boîte en carton contenant un jeux de société.
Elle disposa soigneusement toutes les boîtes sur la table, puis les regardas fixement sans savoir quoi choisir. Elle en prenait une puis hésitante la reposait et prenait une autre.

Finalement elle se décidat pour le jeux de l'oie, son préferé. Elle y jouait chaque soir en tête à tête avec le Dauphin. C'était une occasion pour eux de se voir en toute intimité et de partager un moment de comlicité. C'est pour cela qu'elle l'aimait tant.
Elle fit un radieux sourire à Kéret en lui montrant le jeux qu'elle avait enfin choisi.

"ça c'est le "jeux de l'oie" (elle le dit en français)! C'est mon jeux préferé!! Tu sais y jouer ou tu veux que je t'explique? Tu vas voir c'est très facile!"

Elle retira le couvercle de la boîte et disposa sur la table le plateau en carton plein de petit dessin. Puis dans son petit point elle prit les pions, il y en avait un rouge, un bleu, une jaune et un vert. Elle les montra à Kéret.

"Tu veux qu'elle couleur?"

"J'en veux un rouge !" S'exclama t-il comme un gosse.

**C'est la couleur de la passion...** Pensa t-il, mais il n'en dit rien.

"Comment ça se joue ? Il faut des dés, non ?"

La jeune fille avait l'air très enthousiaste, et Kéret était gagné par cet enthousiasme. Il était content, et se sentait redevenir gamin. Quand il était petit, quand son père lui donnait un nouveau jouet, il courait le montrer à sa soeur, et ils y jouaient ensemble.

**Il faudra que je montre ce jeu à Ruina**

Puis, soudainement :

"Merci, Edwige !"

"J'en veux un rouge !"

Edwige sortis la petite forme en bois peinte de couleur en rouge et une autre verte du creux de sa main puis les posas soigneusement sur le plateau de jeux bariolée.
soudain:

"Merci, Edwige !"


La poupée releva la tête étonnée. C'était si soudain et innaproprié ce que venait de dire Kéret, qu'elle avait du mal à comprendre.
Elle fronça légerment les sourcils.

"Pourquoi me remercie tu? Je ne t'ai rien offert..."

La tête penchée sur le côté, elle lui souria tentant de comprendre ce qui passait par la tête de son ami.
Ce devait être un sentiment qu'elle ignorait car une lueur scintillais dans le fond de ses yeux. Cette lueur était celle des souvenirs de l'enfance, celle du plaisir de se souvenir ces moments heureux. Evidemment qu'Edwige ne pouvait pas connaître cela puisqu'elle n'avait jamais eu d'enfance. Elle est toujours restée la même au fil des siècles, peut être avait elle un peu changer mais jamais comme un être humain qui grandit.

"Pourquoi me remercies-tu ? je ne t'ai rien offert !" Répondit la jeune fille.

Kéret sourit encore, tout en se penchant vers elle, pour lui prendre la main.

"Merci de me faire partager de bons moments...c'est très sympa."

Il tenait toujours sa main, et son regard brillait un peu.
Elle avait l'air surprise, mais Kéret était heureux. Il se sentait bien avec elle.

Edwige bredouilla un petit: "roohmaisnonvoyonsc'n'estqu'unjeuxvoyons"
puis lui souris nerveusement.
Pourquoi la rendait il toute chose comme cela, ce n'était pasla première fois depuis le début de leur petite entrevue que la poupée se sentait parfois toute bizarre quand Kéret était proche d'elle.
Cela faisait presque accelerer ses petits rouages qui tournaient sans fin partout dans son corp.

D'ailleurs, elle se rappella que ça faisait un petit moment qu'elle n'avait pas remontée son mécanisme, il était peut être temps...avant que...
Elle retira samain de celle de son ami. Puis se leva, précée de sortir. Si elle attendait encore, elle allait surement tomber inerte face à Kéret et il la croirait morte, ce serais trop bête!

"Excuse moi, je...je dois aller aux petits coins! Je reviens tout de suite!"

Elle eue un sourire géné puis parti aussi vite qu'elle pus direction les toilettes du premier étage. Quelle chance! Elles n'étaient pas très loin de la salle des étudiants.
Edwige s'enferma dans l'une des petites cabines et sortis de sous son corset la petite clés qu'elle vissat dans son nombril et tourna, tourna.
Au dernier cliquetis, soulagée, elle rangea la clés, sortis et revint dans la salle de détente.

"Alors!!! On le fait ce jeux!!"

Elle revint s'asseoir comme si de rien n'était et tendit les dés à Kéret pour qu'il commence.

Elle retira brusquement sa main de celle de Kéret, et celui-ci eut un sourire. Il s'attendait bien à ce qu'elle fasse ça.
Puis elle se leva et alla au toilette. Kéret ne soupçonna rien, puisqu'il ne connaissait pas la nature d'Edwige. Il resta seul, troublé par cette étonnante jeune fille. Il la trouvait tellement belle ! Sa beauté avait quelque chose d'irréel...mais c'était trop diffut. Et lui était aveuglé par cette beauté. Ses grands yeux marrons-roux étranges (mais il avait vu beaucoup de choses étranges, de toutes façon), ses beaux cheveux bouclés, sa petite et fine bouche...il avait envie de l'embrasser, et il se sentait tout brûlant à cette idée.

Il se calma tant bien que mal lorsqu'elle revint.

"Bon, alors on se le fait ce jeu ?"

Il hocha la tête en souriant, priant pour qu'elle ne voit pas son émoi (parce que cela se voyait un peu, au niveau de son pantalon ^^) et lui proposa de lancer le dé la première, parce qu'il était gentleman et qu'il voulait qu'elle lui montre comment on jouait.

Edwige pris les dés dans sa main puis les secoua et les jetta sur le plateau de jeu.

"Les dés font un 6 donc j'avance de six cases!"

Elle se tourna vers kéret pour voir s'il suivait, et remarqua qu'il avait un bien drôle d'air, on aurait dit qu'il était comme mal à l'aise... pourtant jusqu'à présent rien n'avait eu l'air de le gêner.
Cela traquassait un peu la poupée, qui voulait que son ami soit le mieux possible et qu'il profite de cette soirée qu'ils passaient ensemble.
Elle avança son pions, puis une fois finit se rapprocha de kéret. Toute proche de lui, sa cuisse touchait celle du jeune homme (mais elle n'a encore rien remarquée de bizarre ^^). Elle plongea ses yeux dans les siens et tout en lui tendant les dés, lui dit:

"ça ne vas pas? Tu as l'air bien étrange tout à coup!"

Elle pris délicatement la main de Kéret et toujours en le fixant y glissas les dés, effleurant du bout de ses doigts la paume de la main de son ami.
Ce qu'elle était maladroite dans ses manières! Chaque qu'elle voyait chez un garçon un certain "malaise" (tu vois ce que je veus dire j'éspère ^^) lorsqu'il se trouvait en face d'elle, il fallait toujours qu'elle en rajoute et qu'elle le déstabilise. Enfin, elle n'y pouvait rien c'est comme cela qu'elle avait été conçue...

Elle lui expliqua comment jouer et Kéret fit des efforts titanesques pour retenir ses ardeurs.
Son genou frolait le sien, et lui devint subitement rouge tomate.
Il eut soudain envie d'elle, et se retint comme un fou. Il lança les dés et se concentra sur le jeu.

"Est-ce que ça va ?" Lui demanda t-elle.

"Oui, très bien !" Fit-il en souriant.

Il se mit dans une position qui cachait son émoi, un peu énervé contre lui-même. C'était la première fois qu'il perdait son sang-froid devant une fille, et qu'il en avait honte. Elle avait l'air si pure, et il ne voulait pas la souiller, même s'il devait bien reconnaitre qu'il en mourrait d'envie.

**Ok, restons calme**

"J'ai fait 1 ! Je n'ai pas de chance !!"

A sa remarque, Edwige eu un petit rire. En effet, ce n'était pas de chance, surtout que la case sur laquelle il s'était avançé devait le faire revenir en arrière de deux.

"Oh mon pauvre Kéret, Dit-elle dans un éclat de rire cristallin, tu viens tout juste de tomber sur une case piège! Tu vas devoir revenir en arrière de deux cases!"

C'était là toute la cruauté du jeu de l'oie, à tout moment tu pouvait tomber sur une de ces mauvaises cases. Si la chance se trouvait contre le joueur, il pouvait les enchaîner. Enfin, Kéret pouvait compter sur la chance du débutant.
C'était au tour de la poupée maintenant de jouer. Elle attrapa les dés t les lança...et ainsi de suite.
Après plusieurs minutes de jeux, Kéret n'avait toujours pas eu de chance, il se trouvait loin derrière Edwige. C'était si drôle pour elle qui n'avait pas jouer à cela depuis si longtemps. Elle n'avait pas perdu la main au lancé de dés.

C'était à nouveau au tour du jeune homme de jouer, il commençait à désésperer de gagner cette partie. Pour le motiver et qu'il retrouve le goût du jeu, la poupée lui promit d'une petite voix amusée:

"Si tu fait plus de quatre avec les dés ce tour ci je te promet un baiser!"

Elle partie dans un éclat de rire.

Kéret était un peu déprimé d'avoir si peu de chances au dés...

**Bah, pas de chance au jeu, chance en amour !**

Il s'était calmé au fil du jeu, et s'amusait bien. Elle était trop mignonne avec son petit regard malin.
Puis elle lui sourit.

"Si tu fais plus de 4, tu auras un baiser !"

C'était trop pour Kéret, et il fit un grand sourire gourmand.

"C'est vrai ? Attention, je me le tiens pour dit !"

Elle hocha la tête pour confirmer. Il prit les dés de ses petites mains douces, et les remua un instant dans sa main.

**C'est ta chance, mon ptit Kéret ! Ne la rate pas !**

Les battements de son coeur s'étaient accélérés, et il espèrait faire plus de 4, il l'espèrait de toute ses forces.

ll se décida enfin, et lança les dés sur la table. Ils rebondirent et roulèrent sur le bois, d'une façon interminable.
Le résultat fut ........

Edwige regarda attentivement les dés tournés sur eux même. Le premier à s'arrêter fit un deux et le deuxième...un DEUX aussi!!!
Kéret avait réussi à faire un total de quatre tout juste. La poupée eu une exclamation d'enthousiasme et son rire redoubla de volume.
Les yeux pleins de malices, elle se tourna vers son ami et lui souris.

"Eh bien Monsieur! Je crois que vous allez devoir passé à la casserole!"

Elle pris entre ses mains le visage du jeune homme, elle le fixas un instant, un petit air moqueur sur son visage.
C'était un plaisir de pouvoir embrasser un jeune homme aussi beau que Kéret. Et il sentait si bon. Edwige était si proche de lui qu'elle pouvait sentir son souffle sur son visage, elle ne pouvait pas dire si c'était chaud ou froid mais s'était presque agréable.

Elle ferma les yeux et tout doucement pour que cela dure plus longtemps, elle posa ses lèvres douces sur celles du garçon.
De longues secondes, ils restèrent ainsi. Puis Edwige se recula et rouvrit les yeux attendant la réaction de son ami. Elle écarta ses main lentement du visage de Kéret.

"J'espère que cela t'as plu!", dit elle un éclair de malice dans le fond de ses yeux.

Les dés s'arrêtèrent enfin, et le résultat fut un quatre !
Le rythme cardiaque de Kéret s'accélera encore. Il allait l'avoir, son baiser !!!

**Trop bien !!!!!**

Il la regarda s'approcher, ébloui par sa beauté.



Puis elle lui prit le visage dans ses fines mains douces. Il sentait sa peau fraiche contre ses joues.
Puis elle se rapprocha lentement, et ses lèvres entrèrent en contact avec les siennes. Il ferma les yeux, et s'abandonna complètement à la sensation qui l'envahissait, laissant échapper un petit gémissement de satisfaction.
Elle l'embrassait doucement, mais lui y mit un peu plus de passion, il s'arrangea pour introduire sa langue dans la bouche de la jeune fille et caressa de sa langue celle d'Edwige. Il y prenait un plaisir immense.

Puis, il pensa qu'il ne fallait pas être trop gourmand, et libéra les lèvres de la jeune fille. Son émoi se réveilla, mais cette fois-ci il ne chercha pas à le cacher.

"Regarde dans quel état tu me met ! C'est pas très raisonnable tout ça..."

Il était tout rouge, mais ce baiser l'avait enhardi.

Edwige baissa les yeux et aussitôt éclata de rire. Elle ne pu se calmer. Elle trouvait cela si drôle qu'un simle baiser l'ai mit dans un tel état.
La poupée se calma enfin et se repris, elle posa ses yeux roux sur Kéret, et d'un regard intense presque transpérsant s'approcha de nouveau. Elle était maintenant à un autre jeux bien plus passionnant que le premier, et celui là elle l'avait appris aussi à la cour du roi. Le but était d'éveiller bien plus le désir chez un jeune homme et de jouer avec, le mener par le bout du nez.

De ses deux mains elle poussa le jeune homme au fond du sofa sur lequel ils étaient installés. Puis dans le creux de l'oreille du jeune homme elle lui sussura:

"Je peus te donner bien plus qu'un baiser, si tu le veux même si cela n'est pas "raisonnable" "

La poupée fourra son visage dans le cou de Kéret et y déposa deux baisers coquin, et au moment du troisième, elle tout doucement sa main sous la chemise du jeune homme, et...le chatouilla. Au sursaut de son ami, elle s'écarta et ria de nouveau.

Il fut très surpris lorsque la jeune fille le poussa au fond du sofa.

"Si tu veux, je peux t'offrir bien plus qu'un simple baiser..." Sussura t-elle.

Il rougit encore, et elle l'embrassa dans le cou. Il frissona de plaisir, et encore plus lorsqu'elle glissa ses mains fraiches sous sa chemise.

Il en avait vraiment envie, mais il fallait être raisonnable. Et le changement subit de caractère d'Edwige l'avait un peu surpris.

"Ce n'est ni le lieu, ni le moment, et si quelqu'un nous surprenait ?"

Il trouvait en même temps cela très excitant. Finalement, elle n'était pas aussi sage qu'elle en avait l'air !
Il avait beau dire ça, ses mains couraient le long du dos de la jeune fille. Il plongea son regard dans le sien.

"Mais je dois avouer que c'est tentant..."

Puis, il la fit basculer sous lui, d'un puissant mouvement des hanches.

"Hop là !"

Il eut un petit rire.

"Alors, mademoiselle, qu'en dites vous ?"

Surpris par le retournement de situation, si l'on puis dire ainsi, Edwige laissa échapper un cri étouffé. Elle était maintenant comme écrasé par le poids de Kéret.
C'était au tour du jeune homme maintenant de rire, il était en train de remporter la partie, mais la poupée ne se laisserais pas faire ainsi.

"Alors, mademoiselle, qu'en dites vous ?"

Jouant les jeunes filles génée, Edwige baissa les yeux et pris un air puritain.

"Oh, c'est que c'est une situation un tantinet génante. Je ne sais pas si nous pouvons..."

Elle tripota le col de la chemise de Kéret, en déboutona trois ou quatre boutons, découvrant ainsi la poitrine musclée du jeune homme.

"Ce n'est pas raisonnable...Et si quelqu'un entrait hum? "

D'un air coquin qui voulait dire exactement le contraire de ses paroles, elle passa ses petites mains délicates sur le torse de son ami.
d'un mouvement de la main, elle invita Kéret à se pencher un peu plus vers. Dès qu'il fut assez près, elle déposa un baiser beaucoup plus osé que le premier.

**C'est plutôt interessant ça...**

Puis elle prit son air gêné, mais déboutonna quand même les premiers boutons de la chemise de Kéret.

**Elle le fait exprès ! Elle va me rendre dingue, cette fille...elle sait y faire !**

Il lui fit un sourire coquin.

"Quand on me donne quelque chose, je le rend au double" Répondit-il.

Joignant le geste à la parole, il dégrapha le haut de sa robe, juste assez bas pour ne pas voir sa poitrine.

**Mmm que sa peau à l'air douce...**

Il ne put s'empêcher de l'embrasser à nouveau, tant il commencait à aimer ses baisers.

La poupée lui sourit malicieuse observa Kéret dégraffer sa robe tout doucement. Heureusement qu'elle avait été étudiée pour être déshabillée et manipulée par des hommes, son créateur l'avait couverte entièrement de peau. Une peau presque humaine mais beaucoup plus douce dont il a emporté le secret dans la tombe.


Edwige passa sa main au milieu des longs cheveux argentés de son ami, elle enroula une mèche au bout de ses doigts.
Kéret, lui, s'emportait. Ses baisers devenaient de plus en plus fougueux, Edwige gémit de plaisir en sentant les lèvres du jeune homme sur sa peau.
D'une main, elle poussa la tête du garçon et posa un doigts sur sa bouche.

"Calmez vos ardeurs monsieur, un peu de tenue! C'est que je suis une jeune fille délicate."

Sur ces mots, elle joua les innocentes batant des ciles et évitant le regard du jeune homme. Soudain, elle sentit quelque chose (tu vois de quelle chose je te parle, mm?) tout contre se cuisse,et elle souria.

"Jeune homme! Vous ferais-je cet effet là depuis début? Je suis flattez!"

Elle joua encore une fois les jeunes filles innocentes et délicate, et cela le rendait fou, d'ailleurs, elle l'avait bein vu. Mais au point où il en était, cela ne le gênait plus.

Il se redressa au dessus d'elle.

"Effectivement, ce n'est pas raisonnable...que comptez-vous me faire, au juste, princesse ?"

Il la dominait de toute sa hauteur, et sa chemise ouverte laissait apparaitre son torse musclé. Il avait l'impression de brûler comme une torche.

"Si ça ne tenait qu'à moi, je t'aurais déjà emmenée dans ma chambre" Murmura t-il.

"J'ai entendu!!", dit de sa petite voix maligne, Edwige. Elle avait parfaitement compris ce qu'avait chuchoté Kéret, et se doutait bien que le jeune homme voulait en venir là à un moment ou a un autre.

Elle se releva, et essaya de s'asseoir même si Kéret l'écrasait toujours un peu. Cela la gênais d'avoir l'impression qu'il la dominait, il ne fallait pas aller si vite et laisser l'ardeur du jeune homme bouilloner enocre un peu qu'il en ai vraiment envi et qu'il finisse par lui sauter dessus comme une bête sauvage.
Edwige avait désirer ardemment faire durer le plaisir, et repousser le plus possible l'instant ou ils se trouveraient tout les deux face à face dans un tout autre but.

Elle plaqua ses deux mains contre le torse humide de son ami et se dégagea.

"Allons, tout doux! Ce que je vais vous faire pour le moment, ce n'est que vous embrasser gentiment comme la douce et gentille jeune enfant que je suis, rien de plus!"

Elle déposa alors un dernier baiser sur les lèvres de Kéret. Puis elle se leva du sofa. Elle observa son ami de loin. Ce qu'il était beau le corps secoué par la passion, des perles de sueurs coulaient le long de sa poitrine découverte.
Pour n'importe qu'elle humaine s'aurait été follement exitant mais pas pour Edwige. Elle avait vu déjà beaucoup de jeunes hommes dans cette situation et chaque elle avait jouée avec eux.
Que ferais Kéret maintenant qu'elle avait repoussée ses avances et frustrée ses envies??

Kéret fut un peu surpris et déçu lorsqu'elle se releva, mais finalement, il s'y attendait un peu, puisqu'elle avait l'air de vouloir faire durer le plaisir. Lui essayait de se calmer, et de dominer un peu ses pulsions.

Il reboutonna alors un peu sa chemise, et passa une main dans ses cheveux argenté.

**Alala... pourquoi elle s'arrête maintenant...enfin, je préfère ça ! Si elle s'était arrêté à un point un peu plus loin, je n'aurais pas tenu le choc !**

Il était un peu frustré, mais ça allait.
Il retomba sur le sofa.



"Alors, jeune demoiselle, que fais t-on ? On continue le jeu de l'oie, ou bien l'autre jeu ? "

Il lui lança un regard de braise. Il avait vraiment envie d'elle.

En voyant Kéret reboutonner sa chemise, Edwige l'imita. Ce qu'elle avait été négligeante en laissant son corsage ouvert de manière aussi indécente. Elle défroissa aussi d'une main sa robe.
Elle n'osait pas s'asseoir de nouveau aux côtés de Kéret, il allait surement vouloir lui sauter dessus. Cela se voyait, il avait encore le souffle court et un regard brulant.

Elle alla donc s'affaler sur un fauteuil en velour bordeaux près de la fenêtre. De la elle observa son ami, il était terriblement attirant ainsi. Il était l'image parfaite du jeune homme qui hante ces romans de l'époque romantique que lisait les jeunes filles enfermées dans les couvents.

"Je crois que nous allons arrêter de jouer et nous reposer un peu! Le deuxième jeu était bien plus fatiguant que le premier, j'en suis encore tout étourdie."

En disant cela, elle passa sa main sur son cou puis le long de sa poitrine, histoire d'exciter un peu plus la libido de Kéret. Les lèvres entrouvertes dans une mou sensuel, elle laissa échapper un soupir.
La poupée fit courir son regard sur la pièce tout en évitant des yeux son ami. Un silence s'installa dans la salle, toujours faisant semblant d'ignorer le jeune homme, Edwige restait le regard dans le vide, un air mystérieux et terriblement attirant.
Elle attendait que Kéret face le premier, qu'il se laisse totalement guider par son envie...

Kéret n'en pouvait plus ! Elle, ses gestes, tout en elle l'attirait profondément.

**Elle le fait exprès ! C'est vraiment horrible comme sensation...**

Il se leva et fit quelques pas nerveux dans la pièce. Il avait envie de se mettre en colère, mais savait que ce n'était pas une bonne idée. Il décida de se laisser aller. De toute façon, elle le repousserait quand elle en aurait assez de jouer avec lui...

**Elle est diabolique, sous ses airs d'ange, cette fille !**

Il s'approcha doucement du fauteuil où elle s'était assise, et posa ses mains sur les accoudoirs, en se penchant.
Son visage était tout près de celui de la jeune fille.

Il déposa un baiser sur ses lèvres, infiniment doux, infiniment tendre... il fut bref, mais presque amoureux. Edwige ne pouvait pas être insensible à ce baiser si doux.

"Tu aimes jouer ? Moi aussi....et si tu ne veux pas plus, je m'en contenterais."

Il soupira en lui faisant un sourire.

Ooh, qu'il avait été doux! Edwige se laissa fondre sous son baiser si chaleureux et si tendre, mais elle ne scédat par pour autant. Il ne fallait pas se laisser aller et de plus, Kéret prendrait plus de plaisir au moment si celui ci était repoussé au maximum.
Edwige était joueuse, mais enfin de compte elle ne voulait que le bonheur et combler les désirs de son nouvel ami. On est souvent déçu lorsque l'on consume trop vite.

"Tu aimes jouer ? Moi aussi....et si tu ne veux pas plus, je m'en contenterais."

Ce qu'il était attendrissant! Sous ses airs de grand séducteur, c'était un innocent au coeur d'artichaud. Une jeune âme qui s'enflammait et se laissait emporter si facilement par la passion.
Il y en avait si peu comme Kéret qui avaient croisé la route d'Edwige.

Elle eu un sourire attendris et regardas le jeune homme avec des yeux pleins de nostalgie et de tristesse. Elle posa une main pleine de douceur sur la joue lisse de son ami.
Il fallait qu'ils sortent de cette pièce, maintenant.

"Allons manger au réféctoire, il est largement l'heure, non? Je vois que tu as faim...Après nous verrons ce que nous feront..."

Elle s'interrompis, et se leva du fauteuil. Puis dans sa main celle de Kéret pour l'aider à se lever.

"On y vas??"