un après midi automnal.

(Cela se passe quelques jours après la Karaoke)

C'était un samedi après-midi comme tant d'autres. Le soleil d'automne projetait sa douce lumière sur le parc du pensionnat, les arbres roux se balançaient au rythme d'une brise un peu fraîche pour la saison.

Sous sa petite ombrelle de dentelle blanche, Edwige se dirigeait vers la serre où elle aimait, depuis quelques temps, venir s'asseoir à une petite table aménagée exprès et lire un livre ou simplement réfléchir. C’était le genre de petit plaisir solitaire qu'elle aimait avoir dans sa journée.
Elle poussa de sa main gantée la porte en verre et pénétra délicatement dans la serre. Si seulement elle avait pu sentir le parfum de toutes ces fleurs.

La poupée replia son ombrelle et la déposa avec son sac sur la table. Elle troqua son manteau pour un tablier blanc puis, comme le lui avait expliqué le jardinier, pris un arrosoir qu'elle remplit d'eau pour nourrir toutes ces plantes magnifiques.
Comme Marie-Antoinette dans son petit Trianon, Edwige jouait à la jardinière. Toutes ces couleurs lui donnaient l'impression d'avancer dans un tableau expressionniste, d'être au milieu du Jardin de Giverny.

Lorsqu'elle eu finit, elle vint s'asseoir à la table et ouvrit le roman qu'elle avait empruntée à la bibliothèque du pensionnat. Une histoire incroyable dans une contre utopie futuriste qui la passionnait depuis quelques jours.
Plongée dans l’action du bouquin, elle ne faisait plus attention à ce qui se passait autour d’elle.

D'un geste de la main, Edwige repoussa sur le côté la rose que Tsaeku lui agitait sous le nez.

"Il est interdit de cueillir les fleurs de la serre mademoiselle."

lui dit-elle sans même la regarder. Elle refusait de répondre à ce genre de provocation, c'était inutile et totalement puéril.
Mais cette jeune fille commençait à lui taper sur les nerfs à lui tourner autour. Elle qui était venu ici pour s'éloigner un instant et se retrouver seule...
Edwige finit par lever les yeux de son livre et regarder de son air le plus indifférent l'étudiante aux cheveux blonds.

"Mais vous désirez peut être quelque chose, non?"

Un sourcil relevé en guise de point d'interrogation, Edwige fixait Tsaeku, attendant de voir ce que celle ci allait lui dire.

A peine quelques secondes, Edwiges vit passer une ombre sur le visage de Tsaeku. Peut être n'avait elle pas voulu être si agressive que le pensait la poupée, en réalité ce n'était que la carapace de la jeune fille qui lui était apparu.
Elle se ressaisis et posa doucement sa main sur le bras de Tsaeku. Dans un sourire chaleureux, elle lui dit:

"Allons, ne part pas maintenant...Je vais de dire ce que je lis, mais assied toi là..."

Elle lui désigna la chaise à côté d'elle et referma son livre en prenant bien soin de placer un jolie marque page en velour bordeaux.
Une fois que Tsaeku fut installée, elle lui commença à resumer son roman.

"C'est une histoire un peu compliquée. D'abord c'est une ville oû toutes les oeuvres d'arts sont interdites ainsi que les grandes oeuvres de la littérature. Tout ce qu'ils ont c'est la télévision et les familles virtuelles.
Toues personnes possédant des livres ou magazine se voit jetée en prison et on brûle leur livres.
Le héros de l'histoire c'est un des "pompiers" qui brulent les livres..."

Elle continua son récit ainsi pendant dix bonnes minutes. Et plus elle avançait dans son résumé plus elle était passionnée par ce qu'elle racontait.

Yukinari qui passait par là vit gisant sur le sol l'une de ses precieuses roses les traces ne mentaient pas elle avait été sectionné. Cela eu pour resultat de le faire rentrer dans une colère folle, l'un de ses rares colère que rien ni personne (a part Anko) ne pouvaient arreter...

-Inawa!!!! hurla-t-il en voyant la jeune élève Ici! Tout de suite!!!!
dit il en pointant le doigt au sol

*Je ne le croit pas peut etre devrais je fermer la serre?...*

-Je met cette serre et ce manoir a votre disposition rien ne m'y oblige, vous avez des chambres decoré par des spécialiste selon VOS gouts, des professeur compétents triés sur le volet, un terrain qui n'est aucunement limité en echange je vous demande seulement de respecter les règle!! Est-ce réellement trop demander??

Le silence apparant de Tsaéku ne fit qu'aggraver sa colère. Il etait tellement enervé qu'il remarqua a peine la présence de la douce et calme Edwige.

-Répondez!!!!!

Sans réfléchir, Edwige se leva d'un bon. Elle s'inclina pour saluer le professeur et la tête haute lui dit d'une voix coupable mais assurée:

"C'est moi, monsieur, qui est cueillis cette fleur. Elle était trop belle et je n'ai pas pu résister..."

Elle ramassa la rose qui s'était échouée sur le sol, et comme on garde un objet précieux, la cacha entre ses doigts fins.
Encore une fois, elle prenait la faute de quelqu'un d'autre sur ses épaules. Cela aussi faisait parti de son « programme », chaque fois que le Dauphin ou l'un de ses amis faisait une bêtise, la poupée devait se dénoncer à sa place.
Elle était trop jolie ou trop attendrissante pour qu'on lui en veuille pour quoi que ce soit.
Mais cette fois, sa jolie frimousse n'allait surement pas la sortir de ce pétrin, et lorsqu'elle s'en rendit compte, Edwige décida tout de même d'assumer cet acte.
Sans un regard pour Tsaeku afin de ne pas éveiller de soupçons, elle s'excusa le mieux qu'elle pu auprès du directeur.