Edwige de l'Epervier
Nombre de messages : 72 Age : 36 Date d'inscription : 10/11/2006
| Sujet: 1,2,3 Pas chassé ; 1,2,3 grand jeté. Dim 28 Jan 2007 - 15:13 | |
| Accoudée à la fenêtre de sa chambre, Edwige regardait le jour se lever. Le petit bout de soleil, qui pointait à l’horizon, donnait à ce paysage d’hiver la couleur d’une peinture expressionniste. La chambre de la poupée s’éclairais petit à petit et prenait la couleur rose orangée du dehors. Il était encore tôt et en se jour de repos, les quelques élèves qui restaient pour le week-end ne seraient pas levés avant neuf au dix heures.
Edwige soupira. Elle ne dormait pas elle et donc passait ses nuits à s’ennuyer. Parfois, elle s’allongeait sur son lit et faisait semblant de dormir, parfois encore elle lisait ou dessinait. De peur de se faire surprendre, elle n’avait pas encore essayée de se balader dans les couloirs sombres du pensionnat. Cette nuit, elle n’avait fait que penser. Tournant en rond dans sa chambre. Quelqu’un avait hanté ses pensées pendant des heures. Le premier chant d’oiseaux retentit dans le parce, Edwige bougeas lentement, s’extirpant de cette glue qu’est la réflexion nocturne. Il faisait suffisamment jour pour sortir maintenant. C’était l’heure de son activité secrète.
Il n’y a pas longtemps, en se baladant dans tout le pensionnat, un après-midi, elle découvrit le Gymnase. Et dans se Gymnase, à part une gigantesque salle de sport pour tout ce qui était sport collectif et gymnastique acrobatique, il y avait une petite salle de danse avec un parquet encore tout neuf, de grands miroir et des barres lustrées. Dans un petit placard était rangée un lecteur CD et quelque CD classique d’exercices à la barre et les musiques de grands ballets. Emerveillée, Edwige revint un matin, avec ses affaires de danse. Depuis tout les matins, elle vient là et danse au rythme des musiques, ne pensant plus à rien. Sachant que personne ne venait là, elle laissait ses affaires pour ne pas avoir à tout porter chaque fois.
Elle enfila son manteau et sortit en douce de sa chambre, essayant de faire le moins de bruits possible. Une enfilade de couloirs plus tard, elle était devant la porte de la salle de danse. Avant d’y entrer, elle retira ses chaussures. Puis elle poussa la porte, enfin dans son petit nid secret. Dans le fond de la salle, elle se déshabilla, enfila son juste corps, sa jupe en tulle et un cache cœur, pour finir ses pointes en rubans de satins noir. Un instant, elle se regarda dans le miroir pour voir si tout allait. Parmi tout les CD, la poupée pris son préféré : « Coppélia ». Cette histoire était la plus semblable à la sienne. Une poupée prenait vie dans l’atelier de son fabriquant et tombait amoureuse d’un jeune homme (en gros c’est ça l’histoire).
Les premières notes du passage choisie retentirent et Edwige entamas un des solo de Coppélia, celui de la démonstration de la poupée sur la place du village. C’était quelque chose de gaie et enjoué dans lequel Edwige y mettait tout son cœur. | |
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