Sortie en ville

Toujours main dans la main, Kéret et Edwige descendaient les rues du centre ville en direction de la galerie marchande Noshitaka dont les boutiques restaient ouvertes la nuit pour les nombreux touristes.

Chaque fois qu'ils passaient devant l'un de ces petits restaurants traditionnels, la poupée s'émerveillait. Elle ouvrait de grands yeux étonnés, tirait Kéret par le bras pour qu'il la suive jusqu'à la devanture des échoppes.
Le nez en l'air, elle traînait des pieds, regardant chaque passant en détails se retournant parfois sur le passage de quelques Geishas poudrées et pomponnées, leurs chaussures de poids claquant sur le bitume.

C'était une ambiance presque irréelle. Edwige se trouvant soudain au cœur de tant d'exotisme qu'elle n'en revenait pas.
Elle se retrouvait comme un enfant découvrant le village du père Noël ou Candy land. S'exclamant pour un rien, s'étonnant pour ce qui paraissait être peu de chose.
Mais pour elle c'était incroyable et terriblement excitant.

Elle se retourna vers son ami et lui dit dans un sourire enfantin:

" Ne trouve-tu pas cela merveilleux???"

Ils arrivèrent enfin à la galerie marchande. Des tonnes de petits stands ouverts étaient couverts de gadget en tout genre. Il y avait les derniers gadgets électroniques à la mode, des bijoux, des babioles en plastique à l'effigie de bestioles plus mignonnes les unes que les autres.
Il était impossible de choisir quoi que ce soit là dedans. Aux yeux d'Edwige s'était trop que de posséder une de ces marchandises, pour elle c'était égal à une œuvre exposée dans un musée.

Kéret souriait de voir Edwige s'extasier ainsi. Il s'amusait autant qu'elle, la suivant avec plaisir lorsqu'elle l'entraînait devant différents magasins.
Il était heureux de la voir ainsi.
Il y avait de nombreux stands, où, comme dans une fête forraine, on pouvait gagner des prix.

"Ca te dirait que je joue pour toi ?"

Elle ne lui répondit même pas, tant elle était émerveillée. Elle dit juste :

"N'est ce pas merveilleux ?"

Kéret la trouvait adorable... Il s'arrêta près d'un stand de tir à la carabine. Il regarda les prix : il y avait des poissons rouges, des gadgets et autres peluches, et en dernier prix une console de jeux vidéo.
Il les regarda tous, et son regard se posa sur une magnifique poupée de porcelaine. Il se pencha vers elle.

"Oh, regarde comme elle est jolie ! Elle te ressemble, avec son teint pâle ! Mais je te préfère quand même toi !"

Il ne pensait bein sûr pas à mal en disant ça.

"Alors, que veux-tu donc que je gagne pour toi ?"

Edwige regarda la petite poupée en porcelaine que Kéret lui montrait. Tristement, elle tendit la main vers la petite tête du lot. C'est vrai qu'elle lui ressemblait, trop d'ailleurs. A l'époque où elle avait été créée, ce genre de poupée faisait fureur chez les jeunes filles nobles, c'est pour cela qu'elle leur ressemblait.
Elle eut un petit sourire triste... mais se repris aussitôt. Elle se tourna vers Kéret et de son petit air malicieux lui dit :

"Eh ! Je veux que tu me gagne cette poupée ! Cela me ferait plaisir !"

Elle l'embrassa sur la joue, pris une des carabines et la fourra dans les bras de son ami.

"Allez-y monsieur Arcana ! Et mettez toutes vos forces pour moi !"

Un dernier clin d'œil et c'était à Kéret d'assurer maintenant ! (^^)

Dans son enfance, Kéret adorait les fêtes forraines, et par conséquence le tir à la carabine.

Il épaula le fusil, et ferma l'oeil droit pour viser; Il ajusta son tir, et appuya sur la gachette. Le premier ballon explosa. Très vite, il rechargea et tira une seconde fois, le ballon suivant explosa.
Quelques minutes plus tard, après avoir soigneusement visé, car c'était plus difficile, et perça le dernier ballon.

Le forrain lui demanda quel était le prix qu'il désirait, et Kéret désigna la jolie poupée. Il la prit et l'offrit à Edwige.

"Voilà, princesse ! Votre voeux est exaucé ! Est-ce que cela vous fait plaisir ?"

"Voilà, princesse ! Votre voeux est exaucé ! Est-ce que cela vous fait plaisir ?"

Edwige eut un petit sourire coquin, elle prit la poupée dans ses bras et l'observa un moment. Ses boucles chatains était parfaite et sa robe de dentelle très jolie.
Elle la berça un instant, puis revint à Kéret. Elle se hissa sur la pointe des pieds et l'embrassa tendrement.

"Merci! Je l'aime beaucoup et si tu veus je te la préterais de temps en temps pour que tu pense à moi lorsque tu es seul."

Elle partit dans un éclat de rire et pris son ami par la main.

Ils reprirent leur route ensemble, s'enfonçant plus loin dans la galerie marchande.

[oups petit manque d'inspiration...Faudrais qui se passe un truc existant!! Je te laisse le loisir de choisir quoi ^^]

[HJ : argh pas d'inspi non plus !!! un truc excitant, voyons....]

Kéret était heureux de la voir sourire ainsi, et il riait pour un rien. Il avait parfois l'impression d'être ivre !
Elle l'embrassa et il le lui rendit au centuple, l'embrassant partout sur le visage.
En fait, il avait même l'impression de sortir avec elle ! Il se sentait bien...

**Peut-être que c'est ça, l'amour...??**

Il décida d'être franc avec elle.

"Dis-moi, Edwige... as-tu déjà été amoureuse ?"

La question que venait de lui posé Kéret, paru à Edwige bien étrange. En partit parce qu'elle ne pouvait pas aimer puisqu'elle n'était qu'un automate plus perfectionné que d'autre. Enfin, elle pouvait parfois ressentir quelque chose comme l'envie de voir quelqu'un ou d'être avec lui.
Elle s'arrêta, réfléchissant à la réponse qu'elle pourrait donner à Kéret. Il ne l'a laissais pas indifférente, donc elle ne voulait pas dire de bêtises.
Puis elle se demanda si, il y avait eu des hommes qui lui avaient plus autrefois. Le Dauphin bien sur, mais elle avait été faite pour lui...

"Je... je pense que oui j'ai déjà été amoureuse... pourquoi me demandes-tu ça ?"

Elle le prit par la main pour l'entraîner vers le côté, car pour le moment ils bloquaient la circulation de touriste dans la galerie.

A la question d'Edwige, Kéret se trouva fort stupide. Il ne savait quoi répondre.
La jeune fille l'avait entraîné un peu à l'écart, et l'endroit était plus sombre que la rue éclairée. Il mit la main qui ne tenait pas celle d'Edwige dans sa poche.

"Eh bien....euh.... je ne sais pas trop...."

Il sentait naître en lui un curieux malaise, mélange de bien être et de sentiments refoulés. Il aurait voulu crier quelque chose, qui pourtant ne sortait pas de sa gorge...et puis il y avait Tsaéku. Mais le jeune homme sentait monter en lui une indiscible préférence pour l'une d'elle.
L'une était belle, sensible mais incroyablement renfermée, et l'autre était très mignonne, adorable et surtout - ce que Kéret trouvait très intéressant - parfois coquine.

la jeune fille s'était adossée à un mur et le regardait de ses grands yeux. Il sortit sa main gauche de sa poche, et la plaqua contre le mur, près des épaules d'Edwige. Il la fixait intensément, s'imprégnant de sa beauté. Il respirait son parfum délicieux.
Prit par une envie dont il n'expliqua pas l'origine, Kéret embrassa doucement la jeune fille, avec tendresse. Il avait eu besoin de ce contact, de ce geste. De son autre main, il lui caressait doucement la joue.
Enhardi, la bouche tout près de son visage, Kéret murmura :

"Peut-être que tu m'as envoûté, et que je suis en train de tomber amoureux de toi...?"

Edwige ouvrit de grands yeux étonnés.
Amoureux ? Envoûté ? ...Comment pouvait-il l'aimer ? Elle n'était qu'un jouet, un objet doté d'une âme qui pouvait satisfaire les désirs d'un homme, mais être aimé... c'était autre chose d'être aimé par quelqu'un.

Elle se laissa aller dans les bras de Kéret qui la couvrait de baisers. Elle était incapable de dire quoi que ce soit. Incapable de rendre ses baisers à son ami.
Une foule de question se bousculaient dans sa petite tête pleine de rouages qui cliquetais et ronronnaient. Elle se demandait comment rendre son amour à Kéret si elle ne pouvait pas ressentir vraiment ce sentiment... Et deviendrait-il son nouveau propriétaire ?
Elle ne pouvait pas lui avouer ce qu'elle était et de toute manière elle n'avait pas le droit, son maître actuel ne l'accepterait pas. Il refuserait aussi de la laisser à un autre.

En attendant de trouver une réponse à cela, il fallait continuer. Kéret lui plaisait beaucoup et de tous les hommes qu'elle avait côtoyés, c'était le premier qui ne la laissait pas totalement indifférente.
Il fallait donc continuer le jeu de l'amour et satisfaire son ami, au moins ça elle pouvait le faire.

Edwige s'écarta un peu de lui et le plongea son regard dans celui du jeune homme. Elle eut un sourire malicieux et...

"Si tu m'aime et que tu me désir, il faudra que tu me gagne... comment ? Je ne sais pas ! Mais moi on ne m'a pas comme ça."

Elle lui fit un clin d'œil et l'embrassa juste sur le coin de la bouche du bout des lèvres tout en glissant furtivement sa main sous son T-shirt. Elle la retira aussitôt et repartit vers l'agitation de la galerie. Elle voulait le rendre dingue, le pousser à lui sauter dessus comme lorsqu'il était dans la salle de jeux...

La jeune fille semblait rester de glace sous les baisers du jeune homme, mais celui-ci n'en démordait pas. Il venait d'avouer partiellement ce qu'il ressentait.
Il eut à nouveau le même désir mordant que la dernière fois dans la salle de jeux... mais l'endroit n'était pas propice à ce genre de chose...

D'ailleurs, la jeune fille fit une remarque qui empourpra le visage de Kéret. Elle venait de dire tout haut ce qu'il pensait tout bas.
Il était très troublé. Il avait envie d'elle, mais pas seulement de son corps. Il la voulait pour lui tout seul, il voulait son coeur aussi bien que son enveloppe charnelle...

Le laissant sur sa faim, elle courut sur l'allée bondée, et il lui courut après en riant. Il fallait qu'il trouve une solution pour se retrouver dans un endroit intime.

Dissimulant ses intentions, il leva la main et désigna quelque chose à la jeune fille. C'était une enseigne désignant un lieu de karaoké.
Kéret se débrouillait un peu en chant, mais surtout le karaoké en question se déroulait dans de petites pièces individuelles, idéales pour l'intimité.
Et puis, il n'allait pas non plus l'entraîner dans un love hotel !

"Eh, ça te dit un petit karaoké ? Ca pourrait être sympa, non ?"

Edwige fronça les sourcils et regarda dans la direction qu'indiquait Kéret.
Un instant elle regardas intriguée le néon rose clignotant qui indiquait

"Karao-quoi? Qu'est ce que c'est, je n'en ai jamais entendu parler..."

Elle se tourna vers son ami et lui sourit.

"Mais je veux bien y aller, si tu me garantis que c'est drôle !"

Le jeune homme acquiesça tout sourire, lui pris la main et l'entraîna à l'intérieur du bâtiment. Il avait l'air étrangement pressé et très enthousiaste par le simple fait d'aller dans ce Karao-on ne sait trop quoi. Edwige que se devait être quelque chose de vraiment bien pour qu'il soit dans cet état là !

Kéret et Edwige entrèrent ensemble dans le hall, et il paya les entrées, au prix le plus cher, afin que tout soit le mieux possible.
Puis ils prirent l'ascenseur et descendirent à l'étage indiqué sur la clé. Ils entrèrent dans la petite pièce.

Kéret s'affala sur un sofa moelleux. L'appareil à Karaoké et les micros étaient posés sur une petite table devant une imposante télé.
Il lui fit signe de s'approcher.

"Tu n'as jamais fait de Karaoké ? Je t'explique. Il suffit de chanter, c'est simple, non ?"

Il alluma la télé, et inserra un cd dans le lecteur, après l'avoir soigneusement choisi.

"J'ai choisi des chansons françaises rien que pour toi ! Aller, montre moi comment tu te débrouille !"

Il lui fourra la micro dans les mains, et se rassit pour l'écouter tranquillement. L'atmosphère de la pièce le baignait dans une douce tiédeur... la chanson commença.

L'intro d'une chanson qu'elle avait déjà vaguement entendu commença, puis les première paroles défilèrent en grosse l'être rose ou bleue sur fond de jolie fleur ou de paysage de carte postale.
Etonnée, Edwige chanta tout de même le mieux qu'elle pu.
Au bout du deuxième couplet, elle s'était prise au jeux et chantais de sa plus belle voix, faisant de grand pas de danse. Elle tournoyait ,aussi légère qu'une plume portée par le vent, dans la petite salle au rythme de la musique.

Les dernières notes se turent et Edwige, toute contente, aurait bien recommencer, elle était inépuisable et pouvait chanter ainsi toute la nuit. C'était l'avantage de ne pas être humaine.
Mais c'était le tour de Kéret et Edwige mourrait d'envi de le voir chanter. Il devait surement être doué.

Elle lui tendit le micro avec un sourire de satisfaction.

"Tu peus changer de CD si tu veus, ce sera peut être plus facile, non?"

Kéret était fasciné par la voix de la jeune fille. Claire comme de l'eau de source, elle glissait dans l'air, et résonnait merveilleusement dans ses oreilles. Il la regardait danser, incroyablement gracieuse, et il ne put empêcher un sourire de fleurir sur ses lèvres.

**Qu'est ce qu'elle est belle ! Quelle bonne idée j'ai eu ! Elle a l'air de vraiment s'amuser !**

Puis la chanson se termina, et Kéret fut déçu quand Edwige cessa de chanter. Mais il se réconforta en se disant qu'ils avaient toute la nuit.
Ce fut à son tour. Un peu embarassé, il prit le micro, frôlant au passage les mains douces de la jeune fille, et choisit un autre cd, où il trouva une chanson qu'il aimait beaucoup.
La musique commença, et Kéret entama une belle chanson du nom de "Suteki da ne", en japonais.

Sa voix était plutôt grave, mais belle, et se déplaçait légèrement, d'une note à une autre. Il prenait du plaisir à chanter, même s'il avait le trac d'être observé. Il chantait rarement en public.
Il chantait de toute son âme, car cette chanson éveillait en lui des souvenirs familiaux. Sa mère la leur fredonnait souvent pour les endormir.
Puis il se tut, la chanson se terminant, et enleva le cd, pour qu'Edwige ne voit pas ses yeux, embués de larmes.
Puis il se tourna vers elle avec un grand sourire.

"Alors, ça t'a plu, on recommence ??"

Tout sourire, Edwige écoutait Kéret chantant presque sans la moindre faute une jolie chanson japonaise. Il était si beau à chanter comme cela et en même temps si mélancolique. Peut être ne s'en rendait il pas compte, mais ses yeux étaient devenus bien triste alors qu'il chantait cette chanson.

Lorsqu'il eu fini pour ne pas paraître indiscrète elle ne posa pas de question, mais se dit qu'il était temps que ce garçon retrouve son si charmant sourire.
Il ne voulait pas montrer sa tristesse,mais Edwige avait bien compris.
Quand il lui proposa de continuer la poupée se jeta sur le micro et sur un CD de chanson anglaises. Il y en avait une qu'elle connaissait un peu.
C'était une chanson plutôt lente mais pleine d'allusion...comment dire...

Elle enfourna le CD dans le lecteur et lança la dites chanson. Aussitôt le micro en main, elle pris un air charmeur un tantinet coquin.
Lentement elle s'approcha de Kéret toujours debout. Tout en chantant, elle le poussa dans le sofa et s'asseya à côté de lui.

Elle lui caressa le visage, puis le cou, laissa courir sa main sur son torse puis descendit, descendit...jusqu'à s'arrêter à un endroit très sensible...
Là elle le regarda puis pendant le pont musical l'embrassa langoureusement. A la reprise, elle se releva pour continuer à danser mais de manière plus sensuel que pendant la première chanson.

La chanson se finit, et Edwige revint vers lui, elle se baissa et déposa un tout petit baiser sur son front...

Edwige recommença à chanter pour le plus grand plaisir de Kéret, et celui-ci ne se doutait pas du tout de ce qui allait se passer ensuite. Il riait intérieurement de la chanson qu'elle avait choisi, un tantinet coquine.

C'est alors que la jeune fille reprit le petit jeu qu'ils avaient commençés dans la salle de jeu du pensionnat.
Elle le poussa légèrement sur le sofa, et le caressa quelques instants. Aussitôt l'excitation monta en Kéret, et il fut de nouveau tout brûlant de désir...

La jeune fille l'embrassa langoureusement, pendant un passage instrumental, et il s'y abandonna complètement. Il la désirait tellement, qu'à présent il aurait fait n'importe quoi pour l'avoir.
La chanson se termina, et Edwige revint pour lui déposer un baiser sur le front.

Kéret dû se faire violence pour ne pas lui sauter dessus. Il avait très envie d'elle.

"Non mais dîtes moi, mademoiselle... c'est qu'on me cherche, maintenant ?"

Il l'embrassa fougueusement dans le cou, puis sur les épaules.

**Tu m'as trouvée, ma belle....**

Il la fixait d'un regard de braise, se demandant si cette fois elle comptait aller jusqu'au bout. Il songea qu'il serait cruel de sa part de l'exciter à ce point pour ce refuser à lui plus tard...
Tout en y songeant, ses mains couraient sur son corps, caressant ses formes divines, par dessus ses vêtements. Son attention allait surtout sur la poitrine de la jeune fille, qu'il mourrait d'envie d'embrasser....

Edwige lui souria, il était maintenant de venir au bout du jeu, elle l'avait suffisament titillé, c'était trop cruel de continuer maintenant.
Il était à point maintenant, tout près à lui sauter dessus. Elle aimait ça, le sentir brûlant entre ses mains.

Elle sentait ses mains parcourir son corps, un peu hésitantes parfois mais toujours sur de leur chemin.
Elle s'asseya sur ses genoux, passa ses mains autour du cou de son ami et rendit ses baisers à son ami. Ses lèvres comme des papillons parcouraient tout le visage de Kéret et ses mains caressaient sa peau si douce pour un jeune homme.

Pour la première fois, elle se laissait aller aux creux des bras d'un jeune homme aussi beau et aussi amoureux. C'était peut être cela qui rendait ses baisers plus doux et chaleureux que ceux des autres.
Doucement, elle releva le T-shirt de Kéret et lui retira. Dans la hâte il coinça un peu au niveau de la tête, ce qui fit rire la poupée.
Elle garda entre ses main le T-shirt comme un trésor, puis embrassa son ami, encore et encore.

Edwige lui sourit et Kéret émit lui aussi un sourire, mais un peu énigmatique. C'était pour lui comme une invitation.
Elle lui enleva son t-shirt, et il contracta ses abdominaux, juste comme ça, pour montrer qu'il était musclé, afin de lui plaire encore un peu plus.
La courbe de ses épaules et de ses biceps était gracieuse.

S'enhardissant, Kéret commença à dégrafer la robe de la jeune fille. La robe se défaisait lentement, et il découvrit quelques instants plus tard les sous-vêtements en dentelle noire de la jeune fille.

"Hummmm..... c'est très joli..."

Fit-il en l'embrassant au creux des seins. Il la serrait contre lui, et leurs deux torses presque nus pour elle se touchaient. Sa peau était infiniment douce, bien qu'un peu froide.
Il murmura au creux de son oreille :

"Edwige... ta peau est si douce..."

Il n'en pouvait plus, et l'embrassait de partout. Il avait fini d'enlever sa robe, et elle était à présent à moitié nue, car ses sous-vêtements ne cachaient plus grand chose. Il priait pour qu'elle ne le repousse pas maintenant. Il se sentait brûler comme une torche entre ses bras.

Le coquin, il l'avait presque dénudé. Elle se trouvait en petite tenue face à lui qui faisait le beau en contractant tous ses muscles.
Cela fit sourire Edwige. C'était tellement mignon qu'il cherche ainsi à jouer les farauds pour l'impressionner.
Tous deux était serrés de si près, qu'elle sentait la respiration haletante de Kéret et les quelques gouttes de sueur qui perlaient sur son torse nu.

Pour rendre cela un peu plus excitant encore, elle le poussa pour qu'il tombe allongé sur le dos et se mis à "cheval". Tout le corps de son ami vibrait sous elle, il brûlait de passion. C'était comme s'il redécouvrait l'amour. Ses caresses avaient l'hésitation de l'adolescent.

Edwige le couvrit de baisers toujours, ses lèvres coulèrent le long du torse de Kéret, elle descendit encore. Lui jetant un petit regard coquin de temps à autre elle défit sa ceinture, puis déboutonna son jean jusqu'à dévoila sa "masculinité".

"Monsieur... vous nous aviez caché cela !"

La poupée posa ses lèvres sur celle de Kéret tout en glissant lentement sa main vers l'intimité du jeune homme. Elle le caressa lentement...

Kéret vit avec plaisir la jeune fille le pousser sur la banquette, et se mettre à cheval sur lui. Il en aurait ronronné de plaisir; Elle le couvrait de baiser et lui caressait tous les recoins de son corps qu'il pouvait atteindre, s'émerveillant de la douceur de sa peau et de son parfum.
Elle descendit jusqu'à sa ceinture et dévoila sans pudeur son anatomie. Il était un peu gêné, mais la remarque d'Edwige lui rendit toute son assurance.
Il fut content de remarquer qu'il lui plaisait. Il était pratiquement nu à présent, et il ne voulait pas être en reste.
Il attrapa Edwige par la nuque et la plaque avec douceur contre con torse. D'une main experte, il défit son soutien gorge. Elle avait à présent les seins nus, et Kéret se délecta de cette vision. Il la caressa à cet endroit, pendant qu'elle le caressait ailleurs...
Dès qu'elle se redressa un peu, il attrapa avec ses lèvres le bout de son téton et l'embrassa, le lècha, et fit tout un tas d'autres choses gourmandes.

Il n'en pouvait plus de désir, mais s'amusait trop de ces jeux pour y mettre un terme...

Tous deux s'abandonnaient à ces caresses coquines. Les baisers de Kéret sur son sein nu attisaient l de la poupée. Bien qu'elle soit faite de produits artificiels, elle sentait la passion brûler en elle.

De ses mains experte, elle caressait son ami pour faire monter en lui le désir et pointé sa masculinité.
C'était à lui de venir en elle s'il le désirait vraiment. Il devait la désirer au point de la prendre, il fallait qu'il se laisse emporter par sa passion.
Sans se l'avouer, elle avait tant besoin qu'il lui donne une preuve de son amour. Elle avait besoin de se savoir désirée.
Sans arrêter ses douceurs sur l'intimité de Kéret, elle lui glissât à l'oreille:

"Si tu me veux, c'est maintenant ou jamais..."

Kéret ne se le fit pas dire deux fois.
Il enleva le reste de ses vêtements, et les dessous d’Edwige, en essayant de ne pas trop montrer son impatience.

Une fois qu’elle fut nue, il la caressa encore quelques instants, puis, avec force et maîtrise, il l’allongea, et se plaça sur elle.

Il ne fit ni une, ni deux, et entra en elle. La volupté de ce contact lui arracha un soupir de plaisir. Il entama une série de lents va et vient, pour faire monter le désir, et surtout donner du plaisir à Edwige. Il l’embrassait partout où il pouvait l’atteindre. Les épaules, le cou, les lèvres….

Son désir enflait, grossissait, comme une vague se soulevant à l’approche du rivage…il était ivre de ce désir brûlant…il lui susurrait des mots enflammés à l’oreille de la jeune fille. Puis soudain, ces quatre mots, qui déclenchèrent en lui un véritable incendie :

" Edwige… je t’aime… "

Il se sentait brûler, ressentant de toute part les pressions qu’exerçait Edwige sur son membre.
Il en voulait encore, toujours, il ne voulait qu’elle, il ne sentait rien d’autre que sa présence, son souffle, ses soupirs, son cœur battant la chamade contre le sien. Plus rien d’autre ne comptait, il n’y avait plus qu’Elle.

(Âme sensible s'abstenir, nous entrons dans les choses sérieuses ^^)

Edwige sourit, soulagée par cette preuve d'amour qu'il lui donnait.
Ses mains se crispèrent sur le dos nu de son ami. Elle laissa monter en elle le plaisir, contractant tous ses membres et la faisant gémir de plaisir.
La chaleur de Kéret en elle était la seule qu'elle pouvait sentir, et qui provoquait un bonheur intense.

Transportée, elle se laissait aller sous le corps du jeune homme. Ses cuisses brûlantes l'accueillaient plus que jamais.
Dans un air de béatitude, tous deux vivaient un instant rare. La poupée voulait que cela dure toujours, qu'elle sente en elle la chaleur de cet homme qui lui était si cher encore et encore... au même rythme lent que celui des reins de Kéret.

Enfin...c'était tout de même trop lent, il fallait un peu de piment à tout ça. Edwige se retira et retourna son ami sur le dos. C'était à son tour de prendre les choses en mains.
Elle le chevaucha et replongeas en elle son sexe encore brûlant et droit. Elle le laissa glisser entre ses cuisses, puis une fois en place commença une série d'aller retour d'un mouvement de reins expert, faisant ainsi une pression plus forte sur le membre de Kéret, lui donnant une déferlante de plaisir comme il n'en avait jamais eu.

La poupée regarda le jeune homme s'extasié, la tête rejetée en arrière et le visage figé dans une expression mêlant étonnement et satisfaction. Pour la première fois depuis deux siècles, elle était heureuse de procurer du plaisir à un homme

Kéret était absolument ravi de lui procurer autant de plaisir et s'en donnait à coeur joie. Mais qu'elle ne fut pas sa surprise quand la jeune fille, pour pimenter la chose, le fit allonger sur le dos et vint sur lui !

Finalement, elle avait un petit air enfantin, mais savait se montrer coquine si l'envie lui prenait !

D'un mouvement expert des hanches, et Kéret nota que ce ne devait pas être la première fois qu'elle faisait ça, vu comme elle s'y prenait, elle entama des vas et vients à son tour.
Le jeune homme la suivait en donnant des accous de temps à autre, mais il appréciait le fait de la laisser faire. Elle le serrait dans son ventre et cela lui procurait un plaisir sans limite.

Les sensations se faisaient de plus en plus intenses, et Kéret gardait ses mains sur les hanches d'Edwige toujours en mouvement. La tête penchée en arrière, il poussait quelques fois des râles de plaisir.

Il redressa la tête et regarda sa bien-aimée dans les yeux, d'un regard brûlant, qui lui transmettait toute sa passion et son désir. Il sussura :

"Si tu continue dans cette voie, je ne tiendrais plus très longtemps... tu es trop belle et moi trop excité..."

Il l'attrapa par le cou, et avec sensualité, la plaqua sur son torse brûlant.

Un peu surprise par le geste de son ami, la poupée cessa ses vas et vient un instant.
Elle le regarda à son tour, étonnée et amusée de ce qu'il avait chuchoté.
Elle lui sourit et dit:

"Mmh! Je ne sais pas si tu tiendras le coup encore longtemps..."

Puis elle l'embrassa. Du bout de la langue elle lui caressa le palet tout en reprenant ses coups de rein qui devenaient de plus en plus rapide.
Il était temps de finir le travail et d'obtenir la semence de Kéret qui les soulageraient tout deux.
Le jeune homme était en nage, des perles de sueurs couraient le long de ses joues.
La fatigue commençait à le gagner même s'il refusait de le montrer. Par son expérience, Edwige savait quand un homme en avait assez, mais elle ne pouvait pas s'arrêter, il fallait qu'il crache, qu'il termine ce qu'il avait commencé.
Elle n'était pas humaine. Elle pouvait donc continuer comme ça encore longtemps, mais lui...il haletait entre deux gémissements de plaisir.

Pour le motiver encore, elle accentua ses coups de reins, allant un coup plus vite, deux coups plus forts. Enfonçant toujours plus loin le sexe du jeune homme. Il fallait que le pic de plaisir atteigne son sommet.
Elle le regarda encore s'extasié, et lui chuchota avec un sourire coquin au coin des lèvres:

"C'est l'heure du final!"